Prononciation et Anglais Professionnel

Sauf pour les apprenants dotés d’une oreille musicale, l’écoute passive ne produit pas la précision articulatoire. La langue maternelle agit comme un filtre perceptuel, qui tente d’intégrer les nouveaux sons d’une langue étrangère à la carte phonétique existante. L’oreille est sélectivement sourde aux sons qui ne sont pas utilisés dans la langue maternelle. Par exemple, les sons ‘th’ (non-voisé et voisé comme dans think et this) sont totalement absents en français. Les francophones les remplacent par /s/ ou /f/ (pour le non-voisé) et /z/ (pour le voisé), par exemple en prononçant think comme « sink » ou this comme « zis ».  C’est la raison pour laquelle le cerveau n’intègre pas facilement les nouveaux sons sans efforts structurés. Pour dépasser les blocages liés à une correction accent français-anglais, il est plus efficace d’activer la mécanique du son avec des techniques utilisées par des orthophonistes pour les étrangers. Un entraînement habituel crée la stabilité et la clarté, indispensable pour acquérir une phonétique anglaise pour francophones. Sans un effort ou un entraînement focalisé, la progression reste très difficile à appréhender. L’objectif reste d’avoir une prononciation compréhensible pour collaborer, motiver des équipes et pour accomplir votre travail en fonction des workplace skills.

Une méthode issue d’un orthophoniste fournit une correction sur mesure, mécanisée, et reproductible. Chaque geste — lèvres, langue, souffle — est important. Les professeurs d’anglais classique ne sont jamais formés avec ces techniques. Les erreurs fossilisées sont des erreurs de prononciation tellement ancrées par le transfert de la langue maternelle qu’elles résistent à l’apprentissage et nécessitent souvent une intervention explicite et mécanique. Le professionnel formé avec une approche d’orthophoniste arrive à supprimer ces erreurs fossilisées et permet une prononciation stable dans tous les contextes, par exemple en anglais technique ou en anglais business communication (réunions, présentations, négociations, etc). L’approche convient aux profils à fortes responsabilités : anglais pour managers, anglais pour consultants, anglais pour finance, anglais pour RH, anglais pour ingénieurs, etc.

La prononciation dépend d’automatismes musculaires. Les gestes doivent devenir réflexes, ce qui impose une courte pratique quotidienne. Acquérir un accent est un apprentissage moteur, tout comme apprendre à jouer d’un instrument ou faire du sport. Cela nécessite la construction de nouvelles voies neuronales pour automatiser les gestes. 10 à 20 minutes quotidiennes sur plusieurs mois suffisent pour sécuriser les sons et à atteindre un anglais professionnel niveau B2+ pour la prononciation, utilisable immédiatement pour un anglais opérationnel dans n’importe quelle situation de travail.